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 S'asseoir immobile et en silence

 ...sur un  petit banc ? ...sur un coussin ?

 

Si l'on ne peut pas s'asseoir "en lotus", on utilise en général pour méditer un petit banc ou un coussin de méditation. C'est au choix, en fonction du confort propre à chaque personne.

Dans cette rubrique, vous trouverez des indications pour les fabriquer vous-même

 

Confectionner un petit banc de méditation

Il a la particularité d’avoir une assise en pente (partie basse vers l’avant) de façon à créer la bascule du bassin, indispensable pour que la colonne vertébrale puisse se mettre bien verticale, et sans effort. On l'utilise en se mettant à genoux, les deux jambes sont sous le petit banc.

 

             Pour 1 petit banc, procurez-vous :

- du contreplaqué de 15 mm d’épaisseur : une bande de 86 cm x 12 cm

- 12 vis de 35 mm (dont 6 d’un diamètre plus fin pour les petits morceaux triangulaires, sinon le contreplaqué risque d’éclater)

- de la colle

- du vernis (coloris à votre goût)

-  ... et bien sûr, le matériel pour dessiner, scier, visser, poncer, vernir...

Marquer au crayon (voir fig.1) sur la longueur supérieure de la bande, un repère à 45 cm, puis 18,5 cm - 18,5 cm et 4 cm. Sur la longueur inférieure : 45 cm- 1,5 cm -17 cm -1,5 cm -17 cm et 4 cm. Enfin, sur le côté droit, 10 cm en bas et 2 cm en haut, avec bande oblique parallèle. Tracer les traits, et découper le contreplaqué. Les parties hachurées sont des chutes. Poncer soigneusement les morceaux (1 rectangle = l’assise, 2 trapèzes = les pieds, 2 triangles = les renforts).

                                                                                          Figure 1

Sur le rectangle (partie envers) et sur les trapèzes (parties internes), dessiner la position des morceaux (voir fig.2) ; percer les avant-trous.

 

                                                             Figure 2

Pour le montage, le plus commode est de mettre sur chant l’assise et un des pieds en position, puis prolonger l’avant-trou central dans le pied. Mettre de la colle sur le chant du pied et visser la vis centrale. Ensuite, prolonger de la même façon les 2 autres avant-trous et visser (employer 3 grosses vis de 35 mm). De même, pour l’autre pied. Positionner le renfort (à l’extérieur des pieds !) et prolonger l’avant-trou supérieur dans ce renfort. Mettre de la colle sur les deux côtés du triangle qui seront en contact avec le petit banc. Puis visser la vis supérieure (employer une vis fine). Prolonger ensuite les 2 avant-trous situés sur la face interne du pied, et visser des vis fines. Procéder de même pour l’autre renfort (voir fig.3).

 

                                                            Figure 3                                        

 

Poncer les pieds qui dépassent légèrement de l’assise (c’est normal puisqu’ils ont été coupés en biais). Dépoussiérer et vernir. Reponcer légèrement avant la 2, et éventuelle-ment, la 3e couche de vernis.

 

Si vous avez plusieurs petits bancs à confectionner, vous gagnerez du temps à faire, avant de commencer, des gabarits en carton pour chaque morceau avec l’emplacement des avant-trous.

 

Si vous souhaitez un petit banc de voyage, il suffit de mettre une charnière entre les pieds et l’assise, pour que les pieds puissent se replier. Il est alors prudent, pour assurer une meilleure stabilité, de couper légèrement en biais le haut des pieds (et d’ajuster les renforts en conséquence) de telle sorte que les pieds se trouvent écartés à la base (et non verticaux comme pour le petit banc normal).

 

Vous pouvez arrondir les arêtes de l’assise, mais l’expérience montre que cela n’ajoute pas grand-chose au confort. En revanche, les personnes qui ont des ischions pointus apprécieront une bande de mousse de la taille de l’assise (fixée dans une housse avec cordons par exemple).

 

Ce petit banc convient très bien à des débutants, mais il peut vous paraître haut. Rien ne vous empêche de scier le bas des pieds jusqu’à trouver votre confort personnel !

 

Le petit banc terminé.

 

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 Confectionner un coussin de méditation                

                                 (appelé « zafu »)

Choisir un tissu solide ( velours, coton tissé serré...).

A titre indicatif, la couleur traditionnelle est le noir.

Dessiner, sur un papier, un cercle de 35 cm de diamètre, le découper, et le reporter deux fois sur le tissu (dessiner directement sur le tissu est un peu plus difficile).

Couper, en laissant 2 cm autour de chaque cercle pour la couture.   

Puis dessiner une bande de 110 cm de longueur (c’est-à-dire le périmètre du cercle, soit 35cm x 3,14) et de 12 cm de hauteur.

Couper, en conservant 2 cm en haut et en bas de la bande, et 4 cm à chacune des extrémités 

Assembler les deux cercles à la bande de tissu sur l’envers.

Par la fente latérale de 12 cm, retourner le coussin sur l’endroit, et le garnir de kapok (ou autre bourrage, pourvu que le coussin soit bien ferme)

On peut prévoir un cordon dans le même tissu pour faciliter le transport du coussin. Ce cordon sera discret s’il est cousu à plat sur le coussin, et pris dans la couture circulaire ou dans la couture latérale.

On peut aussi faire 24 plis autour du coussin. Si le tissu se recouvre d’ ½ cm, il faut compter 24 cm de plus pour la longueur de la bande, et espacer les plis de 4,6 cm (c'est-à-dire 110 cm divisés par 24 espaces).

On peut aussi faire un coussin plus petit : cercles de 28 cm ( + 2 cm  tout autour), hauteur de la bande 11 cm ( + 2 cm en haut, 2 cm en bas) ; longueur de la bande 88 cm ( + 4 cm à gauche, 4 cm à droite) ; distance entre les plis éventuels : 3,6 cm

 

Le coussin terminé, version velours, sans plis à la périphérie.